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carton yves Bien-être & méthode CECH 3 Novembre 2025

La maturité sexuelle et la reproduction chez le chien

« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »


La puberté : une étape naturelle, pas un cap anodin

La puberté marque l’entrée du chien dans la vie adulte.
C’est une période clé, à la fois hormonale, physique et comportementale,
durant laquelle l’animal cherche sa place dans la hiérarchie.

L’apparition des hormones modifie le corps… et parfois le comportement.
Le rôle du maître est de canaliser, pas de subir.


Chez le mâle : affirmation, marquage et pulsion

Le mâle atteint la puberté entre 7 et 10 mois, selon la race.
Les petites races sont plus précoces, les grandes plus tardives (parfois jusqu’à 18 mois).
Dans certains cas extrêmes, la maturité peut survenir dès 6 mois ou aussi tard que 3 ans.

Ce qui change :

  • augmentation de la tonicité et de la vigilance,

  • marquage urinaire fréquent,

  • attirance pour les femelles,

  • début de comportements de domination ou de rivalité.

Le jeune mâle découvre son instinct reproducteur et teste son environnement.
C’est le moment où le cadre éducatif doit être ferme, constant et cohérent.


Chez la femelle : les chaleurs et le cycle hormonal

Chez la femelle, la puberté correspond à l’apparition des premières chaleurs,
généralement entre 6 et 12 mois, selon la race et l’individu.
Elles se reproduisent deux fois par an, avec une fréquence plus marquée au printemps et à l’automne.

Durée moyenne d’un cycle complet : environ 6 mois.

Certains cycles peuvent être plus longs (jusqu’à 10 ou 12 mois) sans que ce soit pathologique.


Les quatre phases du cycle de la chienne

1. Le pro-œstrus (7 à 10 jours)

  • Apparition des pertes de sang, vulve gonflée.

  • La chienne attire les mâles, mais refuse la saillie.

  • Elle est nerveuse, excitée, plus attentive à son environnement.

2. L’œstrus (7 à 10 jours)

  • Période de fécondité maximale, autour du 10e au 12e jour.

  • La chienne accepte la saillie et recherche activement le contact du mâle.

  • L’ovulation est spontanée, déclenchée par une montée hormonale (LH).

C’est la période la plus délicate à gérer : vigilance maximale lors des sorties.

3. Le métoestrus (environ 4 mois)

  • Fin des chaleurs visibles.

  • Le comportement redevient calme.

  • Possibilité de pseudo-gestation : gonflement des mamelles, comportement maternel, irritabilité.
    ➜ C’est une réaction hormonale naturelle, pas une pathologie.

4. L’anoestrus (1 à 2 mois)

  • Phase de repos sexuel avant le prochain cycle.

  • C’est le moment idéal pour toute intervention vétérinaire (stérilisation, contraception).


Le comportement reproducteur

Le mâle détecte une femelle en chaleur grâce à l’odeur de son urine, riche en phéromones et métabolites d’œstrogènes.
De son côté, la femelle manifeste son intérêt par des postures, invitations au jeu, et comportements d’approche.

Pendant le pro-œstrus :

La femelle attire le mâle mais se dérobe.
Elle bouge, se détourne, se couche, s’assied… la saillie est impossible.

Pendant l’œstrus :

Elle s’immobilise, la queue légèrement sur le côté, signe d’acceptation.
La saillie est alors possible et souvent féconde.

Un accouplement réussi résulte toujours d’un comportement apaisé et naturel entre les deux chiens.


Conditions naturelles de reproduction

  • Le mâle réussit mieux la saillie dans un environnement familier, imprégné de ses odeurs.

  • C’est pourquoi on recommande que la femelle se déplace chez le mâle.

  • Aucun accouplement ne doit être observé par le maître dominant : la présence hiérarchique bloque le comportement naturel.

  • Chez les chiens dominés, la reproduction peut échouer par inhibition comportementale.

L’humain doit accompagner, pas interférer.
L’équilibre émotionnel influence autant la reproduction que la biologie.


La gestion des chaleurs et de la reproduction

Les chaleurs sont longues, odorantes et parfois difficiles à gérer en milieu familial ou urbain.
Deux options s’offrent au maître selon son projet.

1. La contraception hormonale

Des traitements (comprimés ou injections) peuvent retarder ou bloquer temporairement les chaleurs.
Ils s’administrent uniquement pendant l’anoestrus (repos sexuel), soit 1 à 2 mois avant la période prévue.

⚠️ Ces traitements présentent des effets secondaires possibles :

  • infections utérines,

  • prise de poids,

  • déséquilibres hormonaux.

Leur usage doit toujours être encadré par un vétérinaire.


2. La stérilisation chirurgicale

Si la chienne n’est pas destinée à la reproduction, la stérilisation (ovariectomie) reste la solution la plus sûre et la plus stable.
Elle consiste à retirer les ovaires, supprimant ainsi le cycle sexuel et les chaleurs.

Avantages :

  • absence de chaleurs et de pseudo-gestations,

  • prévention des tumeurs mammaires et infections utérines,

  • comportement plus stable sur le long terme.

Le CECH recommande cette option avant la puberté, pour allier bien-être, sérénité et prévention.


Le rôle du maître pendant la maturité sexuelle

La puberté n’est pas un prétexte à laxisme, mais une étape de structuration.
C’est à ce moment que le chien a le plus besoin d’un cadre clair, stable et ferme.

Règles d’or CECH :

  • maintenir les exercices d’obéissance pendant les chaleurs ou les pulsions,

  • ne jamais “excuser” un comportement par les hormones,

  • rester calme, cohérent et constant,

  • renforcer la hiérarchie sans brutalité.

Le maître cohérent traverse la puberté de son chien sans crise.
Le maître hésitant fabrique l’instabilité.


Conclusion CECH

La reproduction fait partie du comportement naturel du chien,
mais sa gestion relève du maître responsable.

Connaître les cycles, les signes et les options permet d’agir avec prévention, respect et clarté.

Un chien équilibré, c’est un chien compris, pas un chien laissé faire.
Et un maître informé, c’est un maître serein.

Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy – CECH
« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »

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Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy (CECH)

L’alimentation, un acte éducatif et hiérarchique

« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »


L’instinct du chasseur : les origines du comportement alimentaire

Dans la nature, le chien sauvage consacre temps, énergie et stratégie à la recherche de nourriture.
Son comportement de prédation est directement motivé par la faim et la survie.

Caractéristiques de la proie :

  • Non agressive,

  • Non familière (aucune imprégnation),

  • Associée à la satisfaction alimentaire.

Les proies varient selon la taille et la force du prédateur :
souris, oiseaux, lézards, lapins, voire chevreuils pour les meutes organisées.
Les chasses peuvent être solitaires, en duo ou en meute, avec une organisation hiérarchique précise.

La chasse structure la meute.
L’accès à la nourriture définit la hiérarchie.


Du chien sauvage au chien domestique : l’alimentation reste un acte social

Chez le chien domestique, la chasse a disparu, mais le rapport hiérarchique à la nourriture demeure.
Manger n’est pas un simple besoin : c’est un repère de statut et de stabilité.

L’alimentation doit être adaptée à chaque individu selon :

  • la taille,

  • l’âge,

  • l’activité,

  • l’état physiologique (gestation, lactation, croissance, travail, convalescence).

Nourrir son chien, c’est aussi lui rappeler sa place dans la meute.


Les règles CECH pour un repas équilibré… et hiérarchique

Le moment du repas n’est pas une formalité : c’est un exercice éducatif à part entière.
Respecter quelques règles simples garantit la stabilité du binôme maître-chien.

1. L’ordre des repas

  • Le chien mange après ses maîtres ou au moins une heure avant eux.
    Cela maintient sa place de subordonné dans la hiérarchie familiale.

  • Ne jamais lui donner rien à table.
    Les miettes “par gentillesse” deviennent des signaux de faiblesse dans son langage.

2. Le lieu du repas

  • La gamelle doit être toujours au même endroit, dans un espace calme et séparé du lieu de repas des humains.

  • Le chien doit manger seul, sans regard ni stimulation.
    Manger en paix, c’est manger dans le respect du cadre.

3. Le comportement attendu

  • Le chien attend l’ordre pour manger.

  • Si le maître approche de la gamelle, le chien doit rester neutre, sans grognement ni défense.
    ➜ Cet apprentissage est essentiel pour prévenir les tensions hiérarchiques.

Le calme autour de la gamelle reflète le calme dans la relation.
Un chien qui accepte la main du maître sur sa nourriture accepte aussi son autorité.


Les erreurs fréquentes à éviter

❌ Donner de la nourriture à table pour “ne pas le frustrer.”
❌ Laisser le chien manger avant les humains.
❌ Bouger la gamelle à chaque repas.
❌ Regarder ou parler pendant qu’il mange.

L’incohérence crée la nervosité, la constance crée l’équilibre.


La coprophagie : comprendre pour corriger

Certains chiots (et parfois des adultes) mangent leurs excréments : c’est la coprophagie.
Ce comportement, bien que désagréable, n’est pas rare. Il disparaît souvent vers 3 à 4 mois, mais peut persister s’il est mal géré.

Les principales causes

1. L’apprentissage erroné et la peur de la punition

Un chiot puni après avoir fait à l’intérieur associe la présence de selles à une sanction.
Résultat : il cache la “preuve” en la mangeant.
➡️ La punition retardée crée la dissimulation, pas la propreté.

Solution CECH :
Ignorer l’accident, nettoyer sans bruit, et récompenser le bon comportement au bon endroit.


2. La compétition avec le maître

Certains maîtres, en voulant bien faire, courent pour ramasser les excréments avant le chien.
Le chiot comprend : “si je ne me dépêche pas, il va me les prendre.”
➡️ Il les avale… pour “gagner”.

Solution CECH :
Ignorer l’acte, détourner l’attention calmement, et ne pas ramasser sous ses yeux.
Le temps, la cohérence et la maturité règlent la majorité des cas.


3. Le déséquilibre digestif

Une mauvaise digestion peut laisser des résidus alimentaires odorants dans les selles.
Le chien, encore guidé par son instinct, y retrouve l’odeur de sa nourriture.

Causes possibles :

  • alimentation trop riche, trop grasse ou trop industrielle,

  • changements alimentaires brusques,

  • manque d’enzymes digestives,

  • additifs aromatiques trop puissants.

Solution CECH :

  • ajuster la ration ou changer de marque,

  • fractionner les repas,

  • introduire une surveillance vétérinaire si le comportement persiste.


4. Ennui ou stress

Certains chiens mangent leurs excréments pour s’occuper ou apaiser leur anxiété.
Ce comportement se rencontre souvent :

  • chez les chiens laissés seuls trop longtemps,

  • en chenil ou espace restreint,

  • ou chez les chiens trop stimulés sans repos mental.

Solution CECH :

  • réintroduire du travail éducatif (ordres, recherche, obéissance),

  • valoriser l’activité mentale,

  • restaurer un cadre stable et prévisible.


Les bons réflexes CECH

✅ Rester calme et cohérent : ne pas punir, ne pas s’énerver.
✅ Assurer une alimentation équilibrée et stable.
✅ Sortir régulièrement le chiot pour éviter les accidents.
✅ Ne pas ramasser devant lui.
✅ Travailler le “laisse” / “tu laisses” dès le plus jeune âge.

La propreté n’est pas une course à la punition, c’est une construction patiente.
Et comme toujours : clarté, cohérence, constance.


Conclusion CECH

L’alimentation, chez le chien, n’est jamais neutre.
C’est un acte social, hiérarchique et éducatif.
Le respect des rituels du repas et la compréhension de comportements comme la coprophagie permettent de maintenir l’équilibre du foyer.

Un chien qui mange dans le calme est un chien cadré.
Et un maître qui nourrit avec méthode nourrit la relation.

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Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy (CECH)

Bébé et le chien : accueillir un enfant sans déséquilibrer la meute

« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »


Un nouveau membre dans la famille : un nouveau repère pour le chien

L’arrivée d’un bébé transforme le foyer… et le chien le ressent.
Son univers change brutalement : odeurs nouvelles, cris inhabituels, rythmes différents, attention détournée.

Ce qu’il vivait comme sa meute change de structure.
Et s’il n’est pas accompagné, il peut se sentir exclu, frustré ou jaloux.

L’objectif n’est pas de “protéger le bébé du chien”, mais d’aider le chien à intégrer le bébé dans sa meute.


Anticiper avant la naissance

Un chien préparé réagit mieux qu’un chien mis devant le fait accompli.

À faire avant l’arrivée du bébé :

  • Maintenir les routines éducatives (repas, promenades, obéissance).

  • Introduire progressivement les nouveaux sons et odeurs : pleurs enregistrés, berceau, poussette, odeur de lait.

  • Apprendre au chien à garder sa place, même quand l’attention se détourne.

  • Le familiariser avec les ordres de “tu attends”, “tu restes”, “pas bouger” dans différents contextes.

Ce qu’on installe avant la naissance évite la confusion après.


Le retour à la maison : présenter avec calme et méthode

Le premier contact entre le chien et le bébé est symbolique.
Il marque l’intégration du nouveau-né dans la “meute familiale”.

1. Garder une attitude neutre

Le chien ne doit pas être accueilli dans un climat d’excitation ou de surprotection.
On rentre calmement, on salue d’abord le chien, on le fait sentir à distance.
Quelques jours plus tard, on lui permet de sentir doucement le pied ou le tissu du bébé sous surveillance.

2. Ne jamais exclure le chien

Le sentiment d’exclusion est la première cause de régression comportementale.

  • On ne modifie pas brutalement ses habitudes.

  • On l’associe aux moments de soins : change, tétée, promenade, sieste.

  • On valorise son calme et sa patience.

Le chien doit comprendre que le bébé n’est pas un rival, mais une extension de la famille.


Associer le chien, pas le repousser

Comme un grand frère, le chien doit participer à l’arrivée du petit.
L’inclure, c’est lui donner une place dans ce nouvel équilibre.

Exemples concrets :

  • L’appeler pour qu’il s’assoie calmement à côté pendant qu’on s’occupe du bébé.

  • Le féliciter quand il reste posé malgré les pleurs.

  • Le laisser accompagner les balades avec la poussette, en laisse, dans le calme.

Ces moments renforcent le lien et créent une hiérarchie apaisée : le chien observe, le maître gère, le bébé est protégé.

Plus le chien se sent utile, moins il se sent remplacé.


Quand le bébé grandit : vigilance et prévention

Le jeune enfant ne connaît pas les codes du chien.
Il crie, bouge vite, tire les poils… et ne comprend pas les signaux d’avertissement.
C’est entre 8 mois et 2 ans que surviennent le plus d’incidents : grognements, pincements ou morsures d’avertissement.

Prévention CECH :

  • Ne jamais laisser un jeune enfant seul avec le chien, même quelques secondes.

  • Observer les signaux d’inconfort : oreilles couchées, bâillement, détournement du regard, rigidité.

  • Apprendre à l’enfant à ne pas déranger le chien dans son panier ou pendant le repas.

  • Corriger calmement tout comportement brusque du chien : un grognement doit être encadré, pas ignoré.

Un grognement est un message, pas une agression.
Mais un message non compris peut devenir un danger.


Apprendre au chien… et à l’enfant

La cohabitation repose sur une double éducation :

  • celle du chien, pour contrôler ses émotions,

  • celle de l’enfant, pour respecter l’animal.

Pour le chien :

  • Travailler le “pas bouger”, le “au panier”, le “doucement”.

  • Récompenser le calme en présence de l’enfant.

  • Réduire les sollicitations quand le chien dort ou s’éloigne.

Pour l’enfant :

  • Lui apprendre à caresser sous surveillance, jamais par surprise.

  • Lui expliquer les zones interdites : gamelle, couchage, jouets du chien.

  • L’aider à comprendre que le chien n’est pas une peluche, mais un compagnon vivant avec ses règles.

Un enfant éduqué au respect de son chien devient un adulte respectueux de tous les animaux.


Après deux ans : redéfinir la hiérarchie

Vers 2 à 3 ans, l’enfant découvre le plaisir du pouvoir : il donne des ordres, imite les adultes, veut “commander le chien”.
C’est un moment clé où le cadre doit rester clair.

Ce qu’il faut encadrer :

  • L’enfant peut participer, mais sous contrôle du parent.

  • Les ordres (“assis”, “donne”, “viens”) sont autorisés uniquement si le chien les accepte sans stress.

  • Les jeux physiques ou brusques sont à proscrire : le chien reste un animal, pas un jouet.

Le respect mutuel ne s’improvise pas : il se construit par imitation du maître.


Les clés d’une cohabitation réussie

✅ Le chien reste un membre à part entière du foyer.
✅ Le maître garde le contrôle de toutes les interactions.
✅ Le bébé grandit dans le respect et la sécurité.
✅ Les deux apprennent à se comprendre sous le regard du leader humain.

Bébé et chien peuvent devenir les meilleurs amis du monde,
à condition qu’il y ait un adulte responsable entre les deux.


Conclusion CECH

La sécurité et l’harmonie entre un enfant et un chien ne dépendent pas du hasard,
mais de l’éducation, de la constance et du bon sens.

Un maître cohérent fait grandir un chien stable.
Un chien stable protège un enfant serein.

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Centre d’Éducation Canine de Hermalle-sous-Huy (CECH)

Mâle ou femelle : choisir en connaissance de cause

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Le sexe du chien : une question d’équilibre, pas de préférence

Le choix entre un mâle et une femelle ne relève pas du hasard ni du coup de cœur.
Chaque sexe a ses forces, ses limites et ses implications éducatives.
Le bon choix dépend avant tout du profil du maître, de l’environnement et du projet de vie avec le chien.

Un bon éducateur ne choisit pas “le plus mignon”, il choisit “celui qu’il saura cadrer”.


La femelle : plus posée, plus fine

En règle générale, la femelle est plus calme, plus docile et plus concentrée.
Elle apprend vite, cherche à plaire et développe souvent une relation affective forte avec son maître.
Sa taille plus modeste facilite la gestion physique, surtout pour les débutants.

Les femelles ont aussi un effet apaisant sur les mâles :
en leur présence, les chiens sont souvent plus doux, moins provocateurs et moins enclins à la bagarre.
C’est une énergie d’équilibre au sein d’un foyer canin.

Une femelle bien éduquée, c’est souvent le pilier discret d’une meute équilibrée.


Les chaleurs : un élément à ne pas négliger

Le principal inconvénient reste le cycle des chaleurs, deux fois par an (printemps et automne).
Durant cette période, la femelle attire irrésistiblement les mâles, même à plusieurs centaines de mètres.
Elle peut elle-même devenir plus nerveuse, agitée ou fugueuse.

Les conséquences possibles :

  • attroupement de mâles devant la maison,

  • bagarres entre congénères,

  • stress du voisinage,

  • risque de gestation non désirée.

La solution vétérinaire : la stérilisation

L’ovariectomie, réalisée avant ou après les premières chaleurs, supprime ce cycle et prévient les grossesses accidentelles.
Elle réduit aussi certains risques médicaux (tumeurs mammaires, infections utérines).

Mais il faut rappeler que c’est une décision irréversible, à mûrir avec le vétérinaire et l’éducateur selon le profil du chien et du foyer.


Le mâle : énergie, puissance et affirmation

Le mâle est souvent plus endurant, tonique et démonstratif.
Il cherche la confrontation, teste les limites et peut devenir plus indépendant s’il n’est pas cadré.
Bien éduqué, c’est un partenaire fiable, courageux et protecteur.
Mal encadré, c’est une bombe d’énergie sans frein.

Le mâle ne se domine pas par la force, mais par la constance et la cohérence.

Les comportements typiques :

  • marquage territorial,

  • attirance pour les femelles en chaleur,

  • rivalités entre mâles matures,

  • fugues liées à l’instinct reproducteur.

Un mâle calme peut se transformer radicalement à la simple odeur d’une femelle en chaleur : agitation, vocalises, stress, voire agressivité.
Ces changements sont hormonaux, pas volontaires — le cadre éducatif doit donc rester solide.


Cohabitation entre plusieurs chiens

Avoir plusieurs chiens peut sembler séduisant : plus de jeu, de compagnie, d’interactions.
Mais il faut savoir que chaque nouvel arrivant réorganise la hiérarchie du groupe.
Et sans leadership humain, cette hiérarchie devient instable.

Quelques règles simples :

  • Pas plus de deux chiens si l’on veut garder un contrôle éducatif efficace.
    ➜ Trois ou quatre chiens exigent une autorité et une cohérence exceptionnelles.

  • Chaque chien doit avoir sa place (panier, gamelle, attention distincte).

  • Les moments d’interaction (repas, sorties, jeux) sont toujours gérés par le maître.

  • La hiérarchie naturelle doit être respectée : le premier arrivé reste prioritaire.

Gérer deux chiens, c’est gérer une mini-meute.
Et dans une meute, il n’y a qu’un seul chef… le maître.


Les combinaisons à envisager

Mâle + femelle

C’est souvent la combinaison la plus équilibrée :
le mâle trouve un apaisement auprès de la femelle, et elle gagne en confiance grâce à sa présence.
Mais attention :

  • si la femelle n’est pas stérilisée, il faut anticiper les chaleurs,

  • et prévoir la gestion des portées en cas d’accouplement.

Avoir un couple, c’est accepter les contraintes d’un mini-élevage, avec ses joies et ses responsabilités.


Deux mâles

C’est la combinaison la plus risquée.
Avant la maturité, tout va bien : jeu, complicité, partage.
Mais dès que les hormones s’installent, la rivalité surgit.

Deux mâles adultes cohabitant sans tension, c’est rare… sauf avec un maître très cadré.

À éviter si le foyer n’est pas expérimenté ou si les deux chiens ont des caractères affirmés.


Deux femelles

C’est souvent la cohabitation la plus stable, à condition qu’elles soient bien socialisées.
Elles partagent volontiers leur espace et leurs ressources,
mais une dominance peut s’installer subtilement (regards, posture, place sur le canapé, gamelle).
À surveiller, sans excès d’intervention.

Deux femelles bien éduquées se partagent le territoire sans heurts, tant que le cadre reste clair.


Le mot du CECH

Le sexe du chien n’est ni un avantage ni un handicap.
C’est un paramètre éducatif à gérer intelligemment.

Le vrai équilibre vient du maître cohérent, pas du genre de son chien.
Avec méthode, cadre et constance, mâle ou femelle peuvent devenir exemplaires.

Le CECH le rappelle :
Ce n’est pas le chien qui décide du calme du foyer,
c’est le maître qui en fixe les règles.


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« L’obéissance, ça s’apprend. Ici. »

carton yves Bien-être & méthode CECH 10 Octobre 2025

Le rappel, c’est le fondement de toute éducation canine réussie.
Un chien qui revient, c’est un chien libre, fiable et équilibré.
Au CECH, on considère que rappeler son chien dix fois, ce n’est pas de l’obéissance.
Voici comment poser les bonnes bases — simplement, efficacement, et sans détour.

🎯 Section 1 — Comprendre ce qu’est vraiment le rappel

Avant de travailler, il faut comprendre ce qu’on enseigne.
Le rappel, ce n’est pas juste “viens ici”.
C’est un comportement conditionné, une réponse immédiate à ton signal, même quand ton chien est distrait.

Points essentiels

  • Le rappel n’est pas naturel : ton chien préfère explorer.

  • Il doit y gagner plus à venir vers toi qu’à ignorer.

  • La cohérence et la progressivité sont la clé.

🧱 Section 2 — Les erreurs les plus fréquentes

Même les maîtres motivés se trompent souvent.
Voici ce qui sabote 80 % des rappels :

  • Répéter dix fois “viens ici !”

  • Punir le chien quand il revient tard

  • Travailler sans longe, trop tôt

  • Oublier de féliciter ou jouer à la fin

  • Ne jamais varier le ton ou les récompenses

💡 Rappel CECH : si tu te fâches quand il revient, il retiendra que venir = problème.
Garde ton calme, même si tu as dû attendre.

🐾 Section 3 — La méthode CECH pas à pas

Une méthode claire, exigeante et efficace.

Étape 1 — Travailler à la longe

Commence dans un endroit calme, longe de 5 à 10 m.
Laisse ton chien explorer, puis appelle-le une seule fois, avec un ton vivant et engageant.
Quand il revient → récompense immédiate (friandise, voix, jeu).
S’il tarde → aide-le avec la longe, sans colère, puis félicite quand même.

Étape 2 — Introduire les distractions 

Progressivement : d’abord un jardin, puis un parking, puis un parc avec d’autres chiens.
Toujours une seule consigne, toujours une récompense.

Étape 3 — Libérer, tester, renforcer 

Quand ton chien revient sans hésiter à 5 m, 10 m, 15 m… commence à le libérer.
Fais des rappels inattendus, varie les récompenses, garde le jeu comme moteur.

🎓 Section 4 — Quand faire appel à un professionnel ?

Certains chiens testent, d’autres paniquent ou s’enfuient.
Si ton rappel devient un combat, n’attends pas.
Un éducateur expérimenté va observer ton duo et corriger ce qui bloque.

👉 Chez CECH, on ne parle pas de “problème de rappel” mais de relation à clarifier.
En quelques séances, on remet les bases, et le lien redevient fluide.

💬 Conclusion

Le rappel, c’est un langage entre ton chien et toi.
Plus tu es cohérent, calme et juste, plus il t’écoute.
Et si tu veux apprendre à le rendre fiable en toute situation,
viens nous voir sur le terrain — on t’aidera à obtenir des résultats concrets.

 

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