Le futur propriétaire doit prévoir un petit "trousseau" comprenant les éléments indispensables au chien avec, en premier lieu, un collier et une laisse ainsi que deux gamelles, la première pour la nourriture et l'autre pour l'eau. On préférera des récipients en inox ou en verre faciles à nettoyer car certains chiens font des allergies cutanées au plastique. On veillera à ce que le chien ait toujours de l'eau fraîche à sa disposition et que les écuelles soient toujours propres.
Pour les soins du pelage, un brossage régulier une à plusieurs fois par semaine, selon le type du chien, s'avère nécessaire. Ce moment est plus qu'un simple entretien hygiénique. En effet, il permet au maître de s'assurer que son chien n'a pas de blessure ou de parasites et, surtout, de tisser des liens de confiance utiles au bon équilibre de la hiérarchie.
La distribution de la nourriture est un moment essentiel de la journée. On proposera une nourriture adaptée à l'animal en fonction de sa taille, de son âge et de son activité. Le nombre de repas passe de quatre à deux entre 3 et 8 mois pour se stabiliser à un ou deux à l'âge adulte. Chez les grandes races, deux repas sont préférables afin d'éviter les risques de torsion d'estomac ; il faut éviter la compétition entre plusieurs chiens lors du repas.
Le chien étant le dominé dans la hiérarchie, il doit accepter que le maître touche à sa gamelle sans grogner. Cela est d'autant plus important si la famille comporte des enfants. Aussi, dès le départ, il faut, par exemple, interrompre le repas en levant la gamelle, faire asseoir le chiot puis lui redonner la nourriture. Le chiot n'aura le droit d'y toucher que sur ordre de son maître. Cet apprentissage est long, compte tenu de l'appétit féroce de ces petits fauves, mais il est indispensable pour garantir la hiérarchie. C'est le chef de meute qui décide. À côté de cela, aucune nourriture ne sera donnée en dehors des heures fixées. Cela demande, bien sûr, la participation de chacun.
A l'exterieure:
Le chien est un animal sociable et, de ce fait, a besoin de rencontrer d'autres êtres vivants, d'explorer un territoire. Qu'il soit en appartement ou en pavillon, il ne peut pas se contenter d'une sortie hygiénique de cinq minutes après le film ou même de rester cloîtré dans un jardin. Une promenade minimale d'une heure par jour lui permettra de se dépenser, et donc d'épargner le mobilier de la maison, et de s'intégrer à une pseudo-meute en compagnie des autres chiens du quartier. Bien sûr, si vous avez choisi un chien sportif tel qu'un Husky, l'exercice quotidien nécessaire au bon développement de votre compagnon sera d'une durée nettement supérieure.
D'un point de vue légal, le chien promené en ville doit être tenu en laisse ou être à portée de voix et de main afin que son maître l'ait toujours sous contrôle. Ainsi, si, par malheur, un chien se fait renverser par une voiture alors qu'il n'est pas en laisse, c'est son propriétaire qui est responsable des dégâts occasionnés. Il en va de même s'il mord un autre chien ou une personne. On peut éviter ces désagréments en apprenant à son compagnon à marcher en laisse, à revenir au pied sans discussion et en le socialisant très tôt. Les balades en liberté sont réservées aux espaces verts, à la campagne.
La marche en laisse s'apprend dès le plus jeune âge. Tout petit déjà, le chiot a tendance à suivre son maître. Il faut profiter de toutes les occasions pour lui demander de venir au pied. Ensuite, on mettra la laisse. Un petit temps d'adaptation est, bien sûr, indispensable. Le chiot aura tendance à "tirer au renard". Puis, progressivement, c'est lui qui partira devant. Attention à ne jamais lui permettre de tirer sur sa laisse. Cette mauvaise habitude est désagréable et peut s'avérer dangereuse dans certaines circonstances. Pour y remédier, il suffit d'arrêter et de tirer en sens contraire. Le chiot se trouvera déséquilibré et, après quelques culbutes, s'abstiendra de passer devant. Une fois cette étape maîtrisée, on enchaînera sur la marche sans laisse.
A la maison:
La maison est le territoire de votre compagnon. Avec un instinct plus ou moins prononcé selon sa race, il garde sa maison en aboyant pour avertir de sa présence. L'aboiement peut aussi exprimer l'ennui quand le chien est laissé seul tout au long de la journée. Mais, parfois, ce mode d'expression devient un calvaire pour les voisins. Une bonne éducation est la clef de bonnes relations avec son voisinage. Apprendre à son chien à aboyer et à se taire sur ordre est chose simple. Tout d'abord, on lance l'ordre "aboie" et on lui donnera la récompense quand il se sera exécuté. Enfin, plus tard, on ne la lui donnera que lorsqu'il se sera tu tout en lui ordonnant "stop" d'une voix ferme.
Si le chien est dans un jardin, il faut s'assurer qu'il ne peut s'en échapper. Une bonne clôture suffisamment haute et enterrée (un chien, ça creuse !) est indispensable. Sachez que, s'il s'enfuit, vous serez responsable des dégâts qu'il causera. De fait, une assurance responsabilité civile doit toujours être souscrite quel que soit le chien.